Le terme « escalier à l’anglaise » concerne les escaliers dont les marches ainsi que les contremarches sont attachées sur un limon découpé. Celui-ci est aussi appelé « crémaillère ». Les bouts de marches sont moulurés et débordent. Ce type d’escalier a vu le jour en France au début du XIXe siècle. Depuis, il a connu un succès retentissant en raison de son élégance et de ses particularités. Si vous souhaitez faire installer cet escalier destiné aux demeures bourgeoises d’entre temps chez vous, ce guide vous apportera des informations utiles.

Escalier à l’anglaise : qu’est-ce que c’est ?

Conçu de base pour les demeures bourgeoises du 19e siècle, l’escalier à l’anglaise était inspiré du style d’architecture intérieure anglo-saxon. Représentant une pièce de menuiserie dormante généralement conçue en bois, il est aussi appelé escalier en crémaillère.

Les marches et contremarches de l’escalier à l’anglaise reposent avec un faible débord sur une ou deux crémaillères (une structure verticale excentrée qui comporte des crans). Ce qui est tout le contraire de l’escalier à la française qui compte des marches et des contremarches encastrées.

En général, le maintien de l’escalier à l’anglaise ne se fait par aucun mur porteur ou d’échiffre. Il faut retenir que ses marches initiales sont localisées en dessous d’un quart tournant, un palier faisant office de connexion avec l’autre section de l’escalier.

Comment se fait sa réalisation ?

L’escalier à l’anglaise est réalisé par l’application de la technique de menuiserie de débillardement. Elle consiste en un façonnage des pièces de bois gauches grâce à un bloc de bois massif. Tout d’abord, l’épure de l’escalier est définie. Cette dernière servira à définir d’une part le bloc pour façonner chacune des pièces de bois de l’escalier. D’autre part, elle permettra de déterminer la courbe des pièces au sein de la pente.

Tout cela est possible à travers diverses projections. Une fois que le traçage complet des blocs est finalisé, ces derniers sont usinés. Ensuite, grâce à des tirants en métal, les blocs sont assemblés entre eux pour la mise en forme de la crémaillère. Une fois que cette dernière est finalement dressée, elle est enfin prête pour accueillir les marches et les contremarches.

Dès la fixation de celles-ci, on peut penser alors à l’installation du garde-corps avec des balustres généralement fixés sur le bord de la crémaillère. Après quoi, les segments de main-courante, conçus sur mesure, sont installés à leur tour sur un plat de fer vissé au bord des balustres. Une fois ce processus de montage et d’ajustement finalisé en atelier, vient l’étape du ponçage et de son installation définitive.

De quoi dépend le choix d’un escalier ?

Le choix d’un escalier dépend de beaucoup d’éléments : son implantation, la surface accessible et l’architecture générale de la demeure. L’esthétique et le design sont évidemment des points essentiels à respecter pour la valorisation de votre maison. Ainsi, la forme, les matériaux et le style d’un escalier apportent une valeur ajoutée à l’intérieur de la maison. À noter que les limons-crémaillères existent en différents styles :

  • Ossature en bois, en acier ou en inox ;
  • Crémaillère excentrée ;
  • Accompagnés ou non de contremarches ;
  • Accompagné ou non de plinthes.

Tout en arborant un design simple et discret, l’escalier à limon-crémaillère peut être droit afin de réduire son encombrement. Ce dernier peut également posséder un quart ou un demi-tournant avec les deux parties jointes par un palier quand l’escalier fait face à l’angle d’un mur.

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