Les acquéreurs de logements doivent chercher une manière de réduire les coûts totaux de la transaction immobilière. Pour ce faire, ils peuvent solliciter l’aide d’un courtier. Son rôle est de trouver la meilleure offre bancaire. Les acheteurs pourront ensuite demander un prêt immobilier auprès de l’organisme indiqué. Il s’agit d’une solution avantageuse, mais l’opération n’est pas gratuite.

Les rôles d’un courtier

Un courtier peut offrir deux types de services pour les clients. Il peut proposer un accompagnement personnalisé. Pour ce cas précis, l’expert endossera plusieurs rôles. Il trouvera la banque qui proposera le TAEG le plus approprié pour son client. En fait, il connaît les procédures de chaque banque de son répertoire et les taux pratiqués à jour. Pour rappel, la maîtrise du TAEG possède une importance capitale dans le cadre du remboursement mensuel. L’élément financier englobe les taux d’intérêt ainsi que les assurances. En pratique, lorsqu’ils sont élevés, l’acheteur s’acquittera mensuellement de sommes conséquentes.

Le courtier se charge également de négocier le prêt auprès des banques. Il peut par exemple demander qu’aucuns frais ne soient appliqués dans le cadre d’un remboursement anticipé. Il conseille également le client sur les formules adaptées à ses besoins ou ses budgets. Parfois, le taux d’endettement du demandeur de crédit est élevé. Il guidera alors le particulier sur les stratégies à adopter pour augmenter la capacité d’emprunt.

L’autre forme de service est une simple intermédiation. Il mettra seulement en relation les clients et les banques. Le demandeur de crédit fera tout grâce à ses propres moyens. L’intervention d’un courtier est donc conseillée pour les particuliers qui ne savent pas interpréter les comparateurs en ligne.

Combien coûte le frais de courtage ?

Les courtiers sont soumis à des obligations légales concernant les commissions qu’ils peuvent toucher auprès des clients. De plus, ils sont tenus de respecter quelques démarches supplémentaires. Ils veillent notamment sur la transparence des opérations. Les clients devront connaître le pourcentage que le courtier compte appliquer pour ses services. Il expliquera aussi la technique utilisée pour avoir le résultat final.

À titre informatif, les courtiers doivent aussi payer des charges lourdes. Ils payent entre autres les frais d’installation dans le local. Il faut aussi mentionner les frais de fonctionnement. Les frais de courtage constituent donc une manière d’aider le professionnel à pérenniser son activité.

En contactant l’agence, il sera nécessaire de s’acquitter de 1 % du montant emprunté. Un particulier qui espère un prêt immobilier de 100 000 € déduira alors de sa poche 1000 €. Un plafonnement moyen est appliqué. Il va généralement de 3000 €. Pour un prêt de 500 000 €, il ne percevra donc pas 5000 €, mais 3000 €. Dans le cadre d’une commission forfaitaire, le frais avoisinera 1500 €.

Les autres informations à savoir

En passant chez un intermédiaire, le client est généralement exempté des frais de courtage. En effet, la banque se déchargera des frais puisqu’il agit comme un apporteur d’affaires. Cela dit, il existe des cas où les clients et la banque se départagent les frais en question. Le particulier a par exemple suivi les recommandations du courtier. La facture dépendra du canal choisi et de l’établissement bancaire. Il y a les agences en ligne et physiques.

Les frais de courtage ne peuvent pas être prélevés avant la signature de l’accord de prêt. Dans le cas contraire, il s’agit d’une fraude. Tous les renseignements en rapport avec le paiement seront mentionnés dans le mandat provenant du courtier. Le document intègre aussi les modes de paiement ou encore les informations liées aux déblocages des fonds.

Par ailleurs, il faut différencier l’élément financier avec les frais de dossier. Il faut savoir que l’emprunteur peut éviter de payer des frais de dossier en trouvant une banque qui applique l’offre.

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