Acheter un bien immobilier pour le mettre en location c’est se constituer un patrimoine et une source de revenus durable. Cependant, en France, c’est aussi un moyen de payer moins d’impôts et ce grâce à de nombreux dispositifs de défiscalisation mis en place par le gouvernement. Ce type d’investissement concerne à la fois l’achat dans le neuf et dans l’ancien, permettant à l’investisseur de profiter d’une réduction d’impôts d’une valeur correspondant à son bien et son engagement.

Défiscalisation immobilière : comment ça fonctionne ?

Le principe de la défiscalisation immobilière est simple : le contribuable intéressé par la défiscalisation achète ou fait construire un bien immobilier dans le but de le louer. Selon le dispositif de défiscalisation choisi, le montant de la réduction fiscale varie. L’obtention de l’avantage fiscal est également conditionnée par la durée de l’engagement du loueur, les ressources de son locataire et la zone géographique où est situé le bien. Il existe un certain nombre de dispositifs de défiscalisation immobilière que l’on peut exploiter en France. Le plus courant est la loi Pinel qui offre une réduction d’impôts dans le cas d’un investissement dans un logement locatif neuf en métropole. Cependant, il s’applique aussi aux investissements en Outre-mer. Le contribuable a aussi l’occasion d’opter pour un investissement dans un logement meublé avec services ou investir dans l’ancien en location vide. Divers mécanismes permettent à l’investisseur de récupérer une partie de son investissement sous forme d’avantages fiscaux, que ce soit la loi Malraux, Cosse ou Censi-Bouvard. Quel que soit le choix du contribuable, le fonctionnement de la défiscalisation immobilière est le même. Celui-ci acquiert et met en location un bien immobilier. Par la suite, il bénéficie d’une réduction d’impôt sur le revenu correspondant à un pourcentage du montant de son investissement, et ce durant toute la période où le bien est loué. La défiscalisation immobilière a pour objectif de booster le marché de l’immobilier. À la suite de la période de location, le propriétaire a le choix entre revendre son bien, continuer de le mettre en location ou s’en servir pour son usage privé.

Défiscalisation immobilière : quel placement choisir ?

La question ici n’est pas de savoir quel est le placement le plus avantageux, mais quel est le placement le plus avantageux pour chaque cas. En effet, selon les objectifs et le budget du contribuable, un dispositif peut être plus adapté qu’un autre. Dans le cas où vous souhaitez investir dans un bien pour l’avenir, le dispositif Pinel est le mieux indiqué. Celui-ci a l’avantage d’octroyer une réduction d’impôts allant jusqu’à 21 % de la valeur du bien. Avec un investissement en Pinel, vous avez l’occasion de vous constituer un capital durable à condition que le bien soit rentable sur le long terme. Pour cela, il faut s’assurer que le bien soit situé à un emplacement attractif et que le loyer fixé soit attractif. Il en est de même pour le dispositif Malraux dont l’objet est l’achat et la réhabilitation des monuments historiques situés en secteur sauvegardé ou en ZPPAUP. Dans le cadre de la loi Malraux, l’avantage fiscal peut aller jusqu’à une réduction d’impôt de 30 % du montant des travaux éligibles. Dans le cas où vous souhaitez un revenu complémentaire et un capital disponibles, l’investissement dans le logement locatif meublé est le meilleur choix. En effet, la location meublée est rentable et fait profiter d’avantages fiscaux intéressants. En tant que loueur meublé non professionnel (LMNP), chaque contribuable est taxé au titre des bénéfices industriels et commerciaux, ce qui lui confère un abattement fiscal de 50 %. De plus, le montant du loyer d’un bien meublé est 20 % plus élevé que celui d’un bien vide.

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